#DuBruitPourSandra : soutien à la femme de Kamel Daoudi et tous leurs proches!

Sandra, femme de Kamel Daoudi et mère de ses enfants, a décidé d’entammer une grève de la faim et de la soif ce lundi 18 septembre à 10h. Elle explique ici, dans une lettre juste et émouvante, les raisons de sa détermination. Suivez son combat au jour le jour sur le twitter @SentierBattant et avec le hastag #DuBruitPourSandra.

Nous relayons et soutenons son geste de lutte courageux face à un Ministère de l’Intérieur qui nage dans un océan d’ennemis intérieurs imaginaires, en parfaite collusion avec ses services de renseignement. Nous savons d’ores et déjà que le Ministère laissera la situation pourrir jusqu’au dernier moment, comme cela a été le cas pour Libre Flot. Seul un fort mouvement de solidarité permettra de faire bouger la situation au plus vite. Force et santé à Sandra, Kamel, leurs enfants et tous leurs proches. Ne nous laissons pas anti-terroriser!

L’extension de l’outil antiterroriste a permis la banalisation des mesures répressives administratives, telles que celle vécue par Kamel Daoudi depuis 14 années. Après avoir été condamné pour association de malfaiteurs terroristes sur la base d’aveux extorqués sous la torture, il a vécu l’isolement carcéral, le statut DPS, l’IDTF, et maintenant l’assignation à résidence infinie.

De telles mesures sont utilisées contre de nombreux camarades (écologistes, antifascistes, internationalistes, kurdes, etc.) et permettent au Ministère de l’Intérieur d’assouvir ses penchants fascistes en appliquant des formes de torture blanche à foison.

En juin 2022, la cour d’appel de Paris utilisait la situation de Libre Flot et la tentative gouvernementale de dissolution de Nantes Révoltée pour perpétuer l’acharnement administratif contre Kamel Daoudi, assigné à résidence depuis… 14 ANS!

Kamel Daoudi diffusait une note judiciaire témoignant d’une inquiétante collusion entre les magistrats, les services de renseignement et la Macronie, parfaitement accordés sur des récits policiers hors de toute réalité.

« Le 21 mars 2022, il a signé la pétition « libre flot » concernant un activiste d’ultragauche violente, mis en examen du chef de participation à une association de malfaiteurs terroristes en vue de la préparation de crimes d’atteintes aux personnes. »

Nous remercions encore une fois Kamel Daoudi d’avoir participé à la signature de cette Tribune qui demandait que Libre Flot puisse bénéficier de son DROIT à se défendre, chose rendue impossible par son placement à l’isolement carcéral depuis le 8 décembre 2020. Rappelons que ce placement (reconnu illégal par le tribunal administratif de versailles) avait été prononcé par Éric Dupont-Moretti lui-même, pendant la grève de la faim de Libre Flot. Le juge d’instruction Jean-Marc Herbaut avait attendu que la santé de Libre Flot s’effondre et que de nombreux médecins alertent sur le danger de la situation pour enfin le libérer in extremis.

Le simple fait de nommer des supposés « liens avec l’ultragauche » permet désormais d’arrêter quiconque s’insoumet, comme pour lx camarade de la Pride Radicale de Metz en mai dernier. Cela nous démontre encore une fois que l’affaire du 8 décembre nous concerne tou·tes. Plus que jamais, unissons-nous face à la répression antiterroriste!

Soutien812bzh.