Le 28 septembre dernier, Libre Flot était convoqué par le juge d’instruction pour décider du renouvellement de son placement sous ARSE. L’entrevue était prévue dans les bureaux du Palais de Justice de Paris, en présence d’un procureur du PNAT et de la Défense. Contre toute attente, le juge d’instruction a décidé de lever le dispositif d’incarcération à domicile sous surveillance électronique le 28 septembre dernier!
Libre Flot avait préparé une déclaration qu’il souhaitait lire au juge, revenant sur les traitements qui lui ont été faits, sur les biais de l’instruction et de l’enquête, et demandant la fin de son traitement spécial vis à vis des autres inculpé.es. Le représentant du PNAT a, quant à lui, tenté une nouvelle fois de lui pourrir un peu plus la vie, en évoquant encore une supposée « dangerosité » du copain, sortant de son chapeau d’autres fantasmes ridicules de la DGSI qui seront vite balayés par les avocats. Quant au juge, qui n’a pas pu se permettre ses bassesses habituelles vu la présence d’un procureur, il a jugé en bon patriarche que le « bon comportement » du camarade face à ses SPIP et experts en radicalisation pouvait être récompensé par la levée de l’ARSE.
Cette levée de l’ARSE est un grand soulagement pour Libre Flot, il va pouvoir reprendre un nouveau souffle, continuer de se reconstruire et préparer sa défense. Il reste cependant sous la contrainte d’une interdiction de sortir du département et d’une obligation de pointage à la gendarmerie chaque semaine.
C’est encore une maigre victoire, vu les chefs d’inculpations qui pèsent toujours inconditionnellement sur les inculpé.es et le procès qui arrive.