PROCÈS DES INCULPÉ·ES DU 8 DÉCEMBRE 2020: APPEL À SOLIDARITÉ!

À toutes les organisations, collectifs autonomes, militant·es et syndicats de notre camp social.

Nous sommes des proches, ami·es, familles et soutiens, et nous mobilisons depuis le 8 décembre 2020 pour soutenir les personnes ciblées par l’opération antiterroriste de cette même date.

Depuis plus de deux ans, nous avons affronté les murs des prisons avec des campagnes contre l’isolement carcéral (envoi de centaines de cartes postales et tribunes unitaires contre l’acharnement carcéral), avec la participation à des manifestations (Journées Nationales contre les Violences Pénitentiaires, mobilisations contre les Violences d’Etat, rassemblements), avec des recours administratifs contre l’État, etc.

Et nous affrontons encore aujourd’hui les murs du silence médiatique et politique dû au stigmate « terroriste ».

Nous vous appelons à vous mobiliser concernant cette « Affaire du 8 Décembre », qui sera jugée du 3 au 27 octobre prochain, et plus généralement contre l’extension sans précédent de l’arsenal antiterroriste. Nous sommes tous·tes concerné·es !

Merci de prendre le temps de LIRE et de PARTAGER cette invitation.

Salutations libertaires,
Soutien812bzh.

Le 8 décembre 2020, la DGSI accompagnée de policiers sur-armés (GAO, RAID) ont effectué une opération antiterroriste aux quatre coins de la France. Cette opération violente a conduit à l’arrestation de neufs militant·es, puis à la mise en examen de sept d’entre elleux, dont cinq ont ensuite fait plusieurs mois de détention. Iels sont inculpé·es pour « association de malfaiteurs terroristes » (Art. 421) et « refus de communiquer ses conventions de chiffrement »

Nous les réunissons sous la banière « libertaire » mais leurs engagements et aspirations politiques n’étaient pas identiques, chacun·e militant dans des luttes différentes: soutien aux familles réfugiées, projets d’autonomie et de lieux collectifs à la campagne, soutien aux victimes de meurtres d’Etat, squat d’activités politiques et culturelles, écologie et défense de la cause animale, implication dans des Zones A Défendre, activisme dans la scène punk, féminisme, engagement pro-kurde contre DAESH, mouvement Gilets Jaunes, etc. Ce sont des camarades de longue date des luttes sociales.

Nous avons dénoncé dès le début ce montage médiatique et politique qui n’a d’autre but que d’approfondir la militarisation de la répression sur les mouvements contestataires et d’assimiler l’idée de Révolution sociale à l’horreur du terrorisme djihadiste.


👉 POUR PLUS DE DÉTAILS: L’affaire du 8 décembre: c’est quoi ?
https://soutien812.blackblogs.org/2022/01/30/un-recit-de-laffaire-du-8-12/

Depuis plus de deux ans nous continuons de poser inlassablement la question: qui terrorise qui ?! Regardons la violence en face! Combien de millions de personnes plongées dans la pauvreté? Combien de mort·es dûes à l’inaction climatique ou à la banalisation quotidienne de l’extrême-droite? De la destruction de l’hopital public à l’explosion des ventes d’armes, les vrais terroristes se cotoyent dans les plus hautes sphères de l’État et de l’industrie.

Les récents évènements ne cessent de prouver la banalisation de l’usage des forces antiterroristes et l’engrenage de violence dans lequel s’enfonce la Macronie jour après jour, emportant avec elle une large part de l’opinion publique. Cela nous rappelle qu’une mesure d’exception finit toujours par s’appliquer massivement et qu’il n’y aura pas de retour en arrière sans que nous n’agissions.

Alors que les attaques facsistes se multiplient en toute impunité, des camarades doivent se défendre d’un projet terroriste inconnu, sous un chef d’inculpation qui ne nécessite même pas la preuve de l’existence d’un projet pour vous condamner!

C’est pourquoi aujourd’hui nous préparons la mobilisation en vue du procès des inculpé·es du 8/12.

Après plus de deux années d’instruction à charge, le juge a ainsi décidé de maintenir les accusations de la DGSI. Les inculpé·es passeront devant la Chambre 16 (antiterrorisme) du tribunal correctionnel de Paris. Le procès se déroulera du 3 au 27 octobre. Et les inculpé·es du 8/12 risquent aujourd’hui encore plusieurs années de prison et des dizaines de milliers d’euros d’amende.

Dans le contexte judiciaire actuel particulièrement violent envers les révolté·es (de Sainte-Soline aux jeunes des quartiers populaires, en passant par les militant·es kurdes), les juges ont eu la main très lourde. Il ne fait aucun doute que ce procès sera fortement instrumentalisé par le pouvoir.

Imaginez: LE PROCÈS DE L’ULTRAGAUCHE! Quelle aubaine.

Sauf que les inculpé·es du 8/12 ne sont pas plus -ultra- que n’importe qui. Iels ont leurs éthiques, leurs modes de vie et leurs idéaux d’émancipation sociale. Et le projet de « s’en prendre aux forces de l’ordre » est une pure invention de la DGSI. Aucun inculpé ne se préparait à ce type d’action suicide. Mais à l’ère de la post-vérité, le vrai est un moment du faux.

Cette construction policière a été créée pour approdondir la répression et pousser le mouvement social à voir l’ennemi en son propre camp. Demain, ce sera peut-être vous qui serez dans le viseur. Ce scénario (même faux) sert déjà le clan fasciste au pouvoir, il vient valider la vieille litanie des manifestant·es tueur·euses de flics. Suite à l’extrême répression à Sainte Soline, Darmanin brandissait cet « attentat déjoué d’ultragauche » sur les plateaux télés.

Un procès politique ne sert pas à punir des individus mais un mouvement, nous appelons donc à la solidarité de toutes les composantes de la contestation sociale.

Laisserez-vous Darmanin inscrire dans la jurisprudence que l’idéal révolutionnaire est un projet terroriste? Ne laissons pas l’État franchir ce cap!

NOUS APPELONS À :

  • DEUX RASSEMBLEMENTS DEVANT LE TRIBUNAL DE PARIS (Porte de Clichy) : le jour de l’ouverture (3/10) et celui du verdict (27/10). Que ce moment soit un bâton dans les roues du Tribunal médiatique et nous permette de faire sauter leurs imaginaires!
  • UNE SEMAINE DE SOLIDARITÉ INTERNATIONALE : du 16 au 23 septembre. Devant les embassades françaises, consulats ou institutions, entreprises ou infrastructures, tout ce qui représente la terreur de l’État français. Par tous les moyens que vous trouverez beaux et réjouissants.
  • L’ORGANISATION D’ÉVÈNEMENTS DE SOUTIEN : dès le mois de septembre jusqu’à la fin du procès.
  • LA MÉDIATISATION DE L’AFFAIRE DU 8/12 : la diffusion de nos contenus dans vos réseaux sociaux, vos journaux et médias (affiches, tracts, témoignages et podcasts sont disponibles sur notre blog).
  • LE SOUTIEN FINANCIER : les quatre semaines de procès coûteront plusieurs milliers d’euros à chaque camarade. Ici, une cagnotte en ligne : https://www.cotizup.com/soutien-8-12
  • LA DIFFUSION DE CET APPEL À VOS ORGANISATIONS CAMARADES


👉 COMMENT AIDER ? PLUS D’INFOS ICI :
https://soutien812.blackblogs.org/comment-aider/

[LYON] Soirée de soutien aux inculpé.es du 8 décembre

Le 8 décembre 2020, neuf personnes de différentes villes en France sont perquisitionnées et placées en garde à vue dans le cadre d’une instruction antiterroriste. 96 heures d’interrogatoire à Levallois-Perret plus tard, cinq d’entre elles.eux sont incarcéré.e.s, deux sous contrôle judiciaire et deux libéré.e.s sans charge.
Les moyens déployés sont démentiels : des heures d’écoute, la sonorisation de plusieurs lieux privés, dont des jardins, des balisages GPS sur des véhicules, des filatures…

« Ultra gauche : un attentat anti-police déjoué ? » titrait BFMTV après les arrestations, un discours médiatico-policier repris récemment par G. Darmanin alors même que certain.es des arrêté.e.s ne se sont jamais rencontré.es, et qu’aucun projet précis n’a pu être identifié.

Une chose est sûre, la DGSI tente une fois de plus de faire entrer coûte que coûte la réalité dans le cadre de son récit pré-écrit, en insistant sur une figure de « leader » récemment rentré du Rojava où il est allé rejoindre les forces Kurdes contre Daesh et les régimes d’Assad et d’Erdogan. La manipulation des données extraites des appareils saisis lors des perquisitions ainsi que des éléments récupérés pendant les diverses surveillances servent à construire de manière grossière des personnages caricaturaux, archétypes de terroristes en puissance.

Les détenu.e.s sont écroué.e.s sous le statut de DPS (Détenu.e Particulièrement Signalé.e) qui impose un régime de détention particulièrement cruel. L’un d’entre eux, Libre Flot, est même placé à l’isolement. Il y restera jusqu’en avril 2023, au terme d’une grève de la faim de 37 jours entamée pour mettre en lumière « l’acharnement carcéral qu’il subissait, s’apparentant à de la torture blanche, ainsi que pour dénoncer la criminalisation de l’Etat français envers lui et les autres militants qui ont combattu Daesh auprès des forces kurdes au Rojava, les YPG ».
Aujourd’hui, tout le monde est sorti de prison mais certain.e.s sont encore sous contrôle judiciaire. Leur procès s’ouvrira au début du mois d’octobre 2023.

Cette affaire est un cliché de l’antiterrorisme, aux moyens illimités, aux ambitions délirantes mais qui peinent, encore et toujours, à construire un dossier à peu près cohérent. C’est aussi le symbole d’une nouvelle justice prédictive, qui entend sanctionner des « intentions », et de la criminalisation toujours plus importante des militant.e.s politiques.

Soirée de soutien aux inculpé.e.s donc et, tout autant, contre la machine anti-terroriste !

On y parlera de comment l’antiterrorisme se sert de l’usage d’outils de chiffrement pour dresser le portrait de geek – terroristes, de ce que ça fait sensiblement de se retrouver broyé par cette machine, et de la nécessité de résister collectivement à ces attaques.

Pour plus d’informations :
 https://soutien812.blackblogs.org/
 https://soutienauxinculpeesdu8decembre.noblogs.org

Rendez-vous le vendredi 23 juin à l’Amicale du futur !
Ouverture des portes à 19h.
Discussion ouverte,
Bar ouvert et petite restauration sur place.

[Bretagne] 6 dates pour soutenir les inculpé.es du 8.12 !

SOUTIEN AUX INCULPÉ·ES DU 8 DÉCEMBRE !

Le 8 décembre 2020, la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI) interpellait neuf personnes, désignées comme membres « de la mouvance d’ultragauche », pour « association de malfaiteurs terroriste ». Sept d’entre elles sont mises en examen, dont cinq placées en détention provisoire. Accusées d’avoir formé un groupe clandestin pour préparer une « action violente » contre les forces de l’ordre, elles nient catégoriquement. Toutes seront libérées au fil des mois. Libre Flot est le dernier à être sorti de prison, en avril dernier, au bout de seize mois d’isolement et trente-six jours de grève de la faim.

L’instruction a été menée à charge, sans pour autant réussir à identifier un quelconque projet ou groupe constitué. Malgré tout, le Parquet National Anti-Terroriste, de concert avec la DGSI et Darmanin, pousse jusqu’à l’absurde les accusations pour combler la vacuité criante du dossier.

Ils et elle passeront devant la Chambre 16 (antiterrorisme) du Tribunal Correctionnel de Paris, en octobre 2023.

Aujourd’hui, plus personne ne peut ignorer la fuite en avant violente et répressive de l’État. Une dizaine de lois sécuritaires ont été votées depuis 2015, et des jurisprudences ubuesques ont fait de « l’association de malfaiteurs terroristes » un fourre-tout dans lesquelles les présomptions poli-cières permettent de se passer de preuves tangibles et de condamner des personnes préventivement. Bienvenue dans le Minority Report de la macronnie.

Il n’y a pas d’autre solution, pour sauver nos acquis sociaux, notre droit à une existence digne et dans un environnement habitable, que de nous opposer par tous les moyens à cet ordre capitaliste dévastateur.

En agitant cette grotesque étiquette « d’ultragauche » contre chaque mouvement contestataire, la manœuvre est claire: si nos camarades du 8·12 sont reconnus comme « terroristes », alors les moyens orwelliens de l’antiterrorisme seront déployés contre toujours plus d’activistes. C’est une des raisons pour laquelle il est important de soutenir les inculpé·es face à cette sinistre attaque, car en les condamnant, l’État cherche à toustes nous condamner. Ce n’est pas la peau de 7 personnes qu’il désire, c’est la peau de toustes les révolté·es.

POUR LA VIE ! POUR LA LIBERTÉ ! RELAXE POUR LES INCULPÉ·ES !

PROCHAINS ÉVÈNEMENTS DE SOUTIEN

  • 18 & 19 MAI À PONT-MENOU (La Dérive)

Atelier sur la surveillance et le droit du renseignement

  • 25 MAI À RENNES (Babazula)

Soirée cueillette d’oseille pour les inculpé.es

19h30 : repas prix libre

20h30 : Concert Mathieu Ramage (solo)
+ Les Chansons Joyeuse
s

  • 26 MAI À SCRIGNAC (Le Kernozet, Quenequen)

Soirée Karaoké et prise de parole

+ FoodTruck !

  • 3 JUIN À BREST (à L’Avenir)

16h : Atelier sur la surveillance et le droit du renseignement

18h30 : Présentation de l’affaire du 8.12 avec une inculpée

20h : Projection-Discussion avec le documentaire
« Gouverner par la peur »

+ PIZZAS !

  • 4 JUIN À SANT-KADOU (au Hangar Associatif)

18h : Présentation de l’affaire du 8.12 avec une inculpée

19h : Projection-Débat avec le documentaire
« Gouverner par la peur »

+ CANTINE !

  • 18 JUIN À MORLAIX (au 2D)

16h : Réunion de soutien :
ORGANISONS LA MOBILISATION JUSQU’AU PROCÈS !

[Flashmob] Patriarcat au feu! 🔥 ️

Un grand merci aux camarades de Nous Toutes 35 qui nous ont dédié leur flashmob du 8 décembre dernier! ❤️‍🔥

Voici leur message de soutien:

« A l’occasion de ce flashmob du 8 décembre, nous souhaitions adresser une pensée particulière aux inculpé.es du 8 décembre.

9 activistes arrêté.es en 2020 par la DGSI, accusé.es alors de préparer une action violente.

La justice anti terroriste est utilisée pour réprimer les mouvements progressistes d’une ‘ultragauche’ fantasmée.

A Nous Toutes 35, en tant que collectif féministe, anticapitaliste et intersectionnel, nous refusons la diabolisation et la criminalisation de nos mouvements.

Nous ne céderons sur rien, ni sur la légitimité de nos existences, ni sur nos horizons politiques, ni sur notre droit à vivre ici et maintenant des vies libres qui font sens pour nous. »

[Rennes] 4 jours d’antirep pour les 2 ans du 8/12

==== MERCREDI 7/12 : PROJECTION/DISCUSSION ====

19H // Babazula (182 Av. Général George S. Patton)

Soirée projection et discussion avec le Babazula autour du documentaire « La Rafle » (2010) qui revient sur la crise d’octobre 1970 qui a marqué l’histoire politique du Québec.

Synopsis : Après plusieurs années d’actions offensives du Front de Libération du Québec (FLQ) dirigées contre l’Etat et les banques, le FLQ procède en 1970 au kidnapping d’un haut fonctionnaire de la couronne britannique. Dans un contexte séparatiste québécois très fort et la possibilité imminente d’une insurrection populaire, l’Etat va mettre en place des mesures « d’exceptions » pour rétablir l’Ordre. Des militaires vont être déployés autour des lieux de pouvoir, et une vague d’arrestation massive et d’incarcération sera organisée.

Lien du documentaire ici : https://invidious.snopyta.org/watch?v=-BF2ySYCh0E

==== VENDREDI 9/12 : CONCERT PUNK ====

Avec les groupes : Gürs // Ectoplasme // Carrie Göss’

Infos sur le lieu par mail => comiterennes8decembre [at] riseup [point] net (clé PGP ici)

==== SAMEDI 10/12 : ATELIER SUR LA COLLABORATION CARCÉRALE EUROPEENNE : ANALYSE DU MANDAT D’ARRET EUROPEEN (MAE). ====

14H-17H // Maison Internationale de Rennes (7 quai Chateaubriand)

 Avec le Comité de Soutien à Vincenzo 

Aujourd’hui la répression des gouvernements européens à l’encontre de leur population s’étend au-delà de leurs frontières respectives. Elle est facilitée par des dispositifs administratifs et judiciaires qui laissent de moins en moins de place à la garantie des droits des individus.

Les luttes sociales n’y faisant pas exception, s’assurer une certaine connaissance de ces dispositifs est un moyen de renforcer la défense collective et la solidarité internationale dans nos luttes.

Avec cet atelier nous voulons étudier la manière dont les MAE et les récentes évolutions à la Cour de Justice Européenne expriment des priorités claires : consolider une collaboration répressive entre les gouvernements européens quitte à relayer au second plan le respect des lois dans les pays collaborateurs.

Nous y aborderons le passage du processus d’extradition au mandat d’arrêt européen, l’intégration et la justification de pratiques autoritaires et fascistes via des procédés administratifs et juridiques, des cas de personnes ayant été ciblées par un MAE.

==== DIMANCHE 11/12 : AUTO-FORMATION SUR LA PATHOLOGISATION COMME OUTIL DE RÉPRESSION ====

10H-13H // CRIDEV (41 avenue Janvier)

La diabolisation des ennemis (déviant.xes, opposant.xes, étranger.xères) a toujours été un outil de la répression au service de l’Ordre dominant. Par cet atelier on aimerait échanger avec vous sur la question de la pathologisation, que nous pensons être un outil répressif qui touche toutes les personnes confrontées aux violences d’État (policières, carcérales, judiciaires, médicales, frontalières, économiques, climatiques, etc.).

Ce moment, loin des expert.xes et des sachant.xes, sera ouvert à touxtes les personnes qui ont connu, de près ou de loin, la souffrance psychique en lien avec ces violences.

Dans un premier temps, un corpus de textes (et des podcasts) sera proposé à la lecture, puis il y aura un moment d’échange ouvert où chacun.xes pourra (si l’envie) exprimer ses compréhensions et expériences.

Nous souhaitons proposer cet espace pour étendre nos solidarités autour d’un sujet qui nous semble trop peu discuté. Nous espérons qu’il permettra d’en mieux comprendre les mécanismes et d’esquisser des manières d’y faire face.

Un infokiosque sera disponible avec des ressources utiles pour penser l’inclusivité des collectifs militant.xes, le soin aux activistes, l’auto-organisation des personnes psychiatrisées, la lutte face à la psychiatrie, etc.

==== DIMANCHE 11/12 : FORMATION : TELEPHONIE MOBILE ET ACTIVISME : PEUT-ON VRAIMENT MELANGER LES DEUX ? ====

15H-18H // Le Bocal (2 allée de Finlande)

Présentation autour des enjeux des portables (smart ou pas) dans les milieux activistes / militants / gnagnagna.

Quand les flics sont nos ennemis, nos portables peuvent-ils nous aider ? Ou nous trahiront-ils toujours ? LES DEUX MON CAPITAINE !

Deux heures et quelques pour comprendre quels sont les problèmes inévitables et comment ne pas trop se faire de mal avec ces outils de communication instantanée, lorsqu’on a besoin de s’organiser à distance sur des trucs potentiellement répréhensibles.

Deux heures et quelques pour flipper mais aussi se rassurer et apprendre à faire des choix en connaissance de cause.

Deux heures et quelques pour… nan mais en deux heures on va pas non plus changer le monde ! On va effleurer des bouts de : comment c’est crasseux la téléphonie mobile, comment Google et Apple ont un contrôle énorme, de quels outils disposent les flics, et pourquoi Signal ça vient pas nous sauver, même si parfois ça aide bien.