La Bretagne à Paris! Rejoins le voyage en bus!
Vous pouvez vous inscrire en nous contactant par mail : soutien812bzh@systemli.org pour le voyage en bus en direction du Tribunal de Paris le 3octobre2023 pour rejoindre le rassemblement en soutien aux inculpé·es du 8 décembre.
Le voyage aller-retour coûte 62€ /personne (55 places), cependant le prix est libre. Départs de 3h30 à 6h – Retours de 00h à 2h30.
Différents arrêts sont possibles (Brest ; Morlaix, St-Brieuc ; Guingamp ; Rennes) : en fonction des inscriptions, il est possible d’ajouter d’autres points d’arrêt et/ou covoiturer jusque l’arrêt le plus proche.
Se rassembler afin que « Solidarité » ne soit pas qu’un vain mot… Face aux actes de répression de l’État toujours plus forts, rester unis, en soutien de nos différentes luttes contre toutes formes de domination.
Toutes et tous concerné·es par cette accumulation de lois sécuritaires qui permettent de criminaliser les militant·es, dépolitiser nos idées et légitimer toujours plus de violences d’État.
Tout comme nos Solidarités, nos joies font partie de notre force, alors avec la rage au cœur, allons chanter, danser, crier notre soutien aux inculpé·es, notre amour de la Liberté et de la Vie !
On se laissera pas anti-terroriser ! Venez !
[Bure et Nancy] Lecture-discussion : l’affaire du 8 décembre c’est quoi ?
Pour en savoir plus sur cette affaire, on se retrouve le jeudi 7 septembre à 17h à la Maison de Résistance de Bure et le samedi 9 septembre à 17h au Geyser (11 grande rue à Nancy), pour un temps de lecture de différents textes publiés sur l’affaire du 8 décembre, et en discuter ensemble. Ce sera l’occasion d’échanger sur la répression, la prison, l’anti-terrorisme, le Rojava et la solidarité.
Procès du 8/12 : les prochains évènements de soutien en Bretagne!
VENDREDI 15 SEPTEMBRE
SAINT-BRIEUC – La Serre (Chemin de la Planche) – À partir de 18 heures
SAMEDI 16 SEPTEMBRE
DOUARNENEZ – La Cantate (1 bd Camille Réaud) – À partir de 16 heures
19h : Cantine en soutien aux personnes incarcérées et aux inculpé·es du 8/12
20h : Projection-discussion autours de courts métrages (sur la répression dans les quartiers et autres)
RENNES – Carrefour18 – À partir de 14 heures
INVITATION à une soirée Concert de soutien Vendredi 16 Septembre à Rennes – Carrefour 18. Organisons nous pour Rejoindre le Rassemblement du 3 octobre au Tribunal de Paris!
La date du 16 septembre marque le début d’une semaine Internationale des Solidarités pour soutenir les inculpé.es du 8 décembre qui seront jugé du 3 au 27 octobre prochain sous la juridiction antiterroriste. https://expansive.info/PROCES-DU-8-DECEMBRE-APPEL-A-SOLIDARITE-4085
Le comité rennais de soutien aux inculpé.es du 8 décembre invité par le groupe Femmes Libres Mujeres Libres de la CNT 35 (comités en mixité choisie au sein des unions locales de la CNT) vous convie à une soirée de soutien le 16 septembre à Carrefour 18, (7 rue d’Espagne, Rennes, Métro Henri Fréville).
Après une après-midi en mixité choisie entre meufs et personnes queers, d’ateliers d’entraide administrative, d’expressions artistiques et d’auto-défense organisés par le groupe femmes Mujere Libres et où le comité de soutien tiendra un atelier » Répondre à la DGSI » où vous serez confronté aux questions très politique des agents de la sécurité intérieure française qui ont été posées aux inculpé.es du 8 décembre.
Nous vous invitons à une soirée concert punk à prix libre à partir de 18hr où vous pourrez apprécier les groupes lillois shortdays et utopie et les groupes Glenn football et Turbo croxterror de Rennes.
Un espace autogéré pour les enfants sera à disposition à Carrefour 18 mais un accueil plus complet est organisé par La Bulle à l’hôtel Pasteur au même moment. (0769972105; accueildenfants@riseup.net)
Un bar sera disponible sur place et un espace de restauration où le collectif « De retour vers la friture » proposera des falafels pour nous régaler.
Le collectif proposera une table de presse et sera disponible pour échanger avec vous autour du soutien que nous pouvons apporter en marge du procès.
Une partie des bénéfices servira donc à financer un bus qui fera l’aller-retour le 3 octobre pour se rendre au rassemblement prévu devant le Tribunal correctionnel de Paris à 13hr. Il partira a 6hr30 de la poterie et reviendra dans la soirée.
Il est possible de s’inscrire dès maintenant pour réserver une place dans ce bus en envoyant un mail à comiterennes8decembre#riseup.net
Si vous souhaitez vous replonger dans l’affaire du 8.12.20 ou en partager les principaux éléments nous vous invitons à lire ce document : https://soutien812.blackblogs.org/2022/01/30/un-recit-de-laffaire-du-8-12/
Nous espérons être nombreux.ses le 16 septembre à Rennes et le 3 octobre à Paris pour exprimer notre solidarité avec les inculpées du 8 décembre et pour défendre notre droit à penser autrement dans un monde mort essoré par le capitalisme.
DIMANCHE 17 SEPTEMBRE
NANTES – Cocotte Solidaire – À partir de 19 heures
19h30 : Discussion sur la répression antiterroriste animée par Contre Attaque. Avec un inculpé des SDT, une inculpée du 8/12, des comités de soutien et La Quadrature du Net. Repas , bar et musique !
Qu’est-ce qui relie un militant parti au Rojava et une bande de potes arrêtés pour des «projets d’actions violentes», des manifestants de Sainte-Soline, des utilisateurs de l’application Signal ou des personnes révoltées par l’exécution de Nahel ? À chaque fois, la demande de justice et de liberté. À chaque fois, l’État a voulu les terroriser. Toutes et tous ont été la cible d’une répression «anti-terroriste».
Le 8 décembre 2020, neuf personnes sont arrêtées dans différentes villes de France et présentées comme «membres de l’ultra-gauche» dans la presse. L’enquête est construite sur la base de suppositions et d’extrapolations, notamment autour de l’usage de messageries sécurisées, qui prouveraient, selon les autorités, la violences de leurs utilisateurs. Malgré un dossier d’instruction vide, et même si les autorités avouent «qu’aucun projet précis de passage à l’acte n’a été identifié», certaines vont passer des mois en détention préventive pour «association de malfaiteurs terroristes», dans des conditions de détention épouvantables.
Le 20 juin 2023, plusieurs membres des Soulèvements de la Terre, ou soupçonnées d’avoir participé aux mobilisations contre les mégabassines, sont arrêtées au petit matin par des agents cagoulés et lourdement armés, puis transférées pendant quatre jours dans les geôles des services anti-terroristes. En parallèle, le gouvernement tente de dissoudre les Soulèvements de la terre et parle «d’éco-terrorisme».
Une semaine plus tard, les unités anti-terroristes sont de nouveau déployées, mais dans les rues cette fois-ci. Il s’agit de réprimer la révolte pour Nahel.
Le procès des inculpé.e.s du 8 décembre aura lieu tout le mois d’octobre au tribunal de Paris : il sera décisif et symbolique. Après leur échec dans «l’affaire Tarnac», les autorités vont tenter avec cette affaire d’obtenir une condamnation qui symbolisera le «danger d’ultra-gauche» et fera jurisprudence. Ce procès pourrait ensuite permettre de généraliser les moyens «anti-terroristes» contre les luttes sociales.
Qui terrorise qui ? Ces dernières années, le pouvoir tente d’assimiler les contestations à du «terrorisme» afin de pouvoir les réprimer sans limite. Pour échanger sur ces questions, soutenir les inculpé.e.s du 8 décembre et écouter leurs témoignages avant le procès, mais aussi entendre le récit des Soulèvements de la Terre et réfléchir aux moyens de résister à l’antiterrorisme, rendez-vous dimanche 17 septembre à 19h30 à Nantes, à la Cocotte Solidaire, le bâtiment en verre sur l’île de Versailles.
Nourriture et boissons sur place. Amenez du liquide.
MERCREDI 20 SEPTEMBRE
BERRIEN – Librairie L’Autre-Rive – À partir de 18 heures 30
L’Association « Mots Passants, Pas Sage » dévoilera son spectacle intitulé « Parlons d’autre chose » en soutien auxInculpé·es du 8/12.
Présentation de l’Affaire du 08/12
Discussion-débat et infokiosque
VENDREDI 22 SEPTEMBRE
SAINT-GANTON – Ferme de la Rochelle – À partir de 17 heures
Festival Bouge Ton Bal !
Conférence gesticulée, contes, discussion sur l’affaire du 8/12, expo photo, infokiosque.
CAMPÉNÉAC – Le Nôom – À partir de 18 heures
Concert : Mc Pounz (Rap Poétique) & Emeline tout court (histoire à chanter debout)
Spectacle de clown sur l’affaire du 8/12
Atelier de sérigraphie
Entrée et bar : prix libre
VENDREDI 29 SEPTEMBRE
PLOUGONVER – Le Dibar – À partir de 19 heures
19h30: Projection « Gouverner par la peur », Discussion sur l’affaire du 8/12
Bar et Cantine + Infokiosque
SAMEDI 30 SEPTEMBRE
SAINT-RIVOAL – Penn ar Gwaremi – À partir de 20 heures
Concert rap (Mc Pounz) et Fest Noz !
Bar et cantine prix libre
SAMEDI 18 NOVEMBRE
PONT-MENOU – La Dérive – programme à venir
Concert rap avec Raes Ekba, Mc Pounz, Mariazard, Océaline + Open Mic
Prise de parole et ateliers l’après-midi !
(programme à venir)
Affaire du 8 décembre : Appel à une Semaine Internationale des Solidarités!
APPEL À UNE SEMAINE INTERNATIONALE DES SOLIDARITÉS AVEC LES INCULPÉ·ES DU 8.12.2020
DU 16 AU 23 SEPTEMBRE 2023
Les 7 camarades arrêté·es le 8 décembre 2020 passeront en procès du 3 au 27 octobre 2023. Iels seront jugé·es pour « délit d’association de malfaiteurs terroristes » (art. 450-1) à Paris. Aucun projet terroriste n’a été établi à l’issue de deux années d’instruction caractérisées par le recours à la torture blanche et à une surveillance des plus intrusive. La qualification criminelle n’a pas été retenue mais la dimension terroriste et collective demeure malgré l’absence totale de preuves ni même de liens entre tou·tes les mis·es en examen. Plusieurs d’entre elleux sont également inculpé·es pour « refus de remettre une convention secrète de déchiffrement » (art. 434-15).
Les détails de l’« Affaire du 8 décembre » sont disponibles sur le blog :
https://soutien812.blackblogs.org/2022/01/30/un-recit-de-laffaire-du-8-12/
L’État français les accuse d’avoir « participé à un groupement formé ou une entente établie en vue de la préparation d’actes de terrorisme ». Les faits utilisés pour étayer ces accusations sont : des « notes blanches » mensongères, l’usage d’outils d’hygiène numérique (Tails, Tor, Signal, Silence, etc.), le refus de remettre des codes de déchiffrement de téléphones ou de disques durs, la pratique occasionnelle de l’AirSoft, des voyages (en Belgique, République Tchèque, Grèce, Colombie, etc.), une courte expérience de combat au Rojava, un vol, la détention de carabines de catégorie C ou B (dont 4 carabines non déclarées), la détention d’éléments ou de substances entrant dans la composition d’explosifs (produits ménagers), la confection à titre ludique de quantités infimes d’explosif.
La plupart de ces faits ne sont pas illégaux, ou relèvent du droit commun et ne concernent pas tou·tes les mis·es en examen. Pour construire la menace « terroriste » qui en découlerait, la DGSI a créé le récit d’un « groupe » qui effectuerait des « entraînements paramilitaires » dans le but de préparer des « actes de terrorisme » contre des « forces de l’ordre ou des militaires » ou des institutions, tout en « se concertant dans ce but avec des membres de divers groupuscules ayant les mêmes objectifs en France et à l’étranger, et ce par des moyens de communication cryptés. » Ce scénario est identique à celui qui fut utilisé contre beaucoup de camarades internationalistes.
C’est là que les opinions politiques (vraies ou supposées), les modes de vie (squat, habitat mobile, activisme international, autonomisme) et les profils des mis·es en examen deviennent des éléments suffisants pour faire basculer des délits de droit commun en « terrorisme ».
Pour être plus clair : l’idéal libertaire des camarades et la présomption de culpabilité sont ce qui maintient l’accusation « terroriste » bien qu’aucun projet ne soit défini. Cette déviance légale a été permise par les jurisprudences islamophobes depuis les tueries djihadistes qu’a connu la France depuis 2012.
Le coup de force de la DGSI et du Parquet Antiterroriste français (PNAT) est de vouloir transposer le traitement judiciaire de personnes ayant rejoint l’État Islamique à des militant·es désigné·es d’« ultragauche ». L’enjeu pour l’État français est de s’aligner sur d’autres pays européens, comme sur l’Italie par exemple. Dans ce pays fasciste, la simple édition de journaux anarchistes est considérée comme « à finalité terroriste » (voir la nouvelle opération antiterroriste Scripta Scelera). Ce basculement avait été tenté en 2008 avec l’affaire dite « de Tarnac » et s’était soldé par un échec.
Grâce à l’outil antiterroriste, l’État a le champ libre pour exercer la répression sous ses formes les plus tortueuses et violentes, tout en se vantant d’agir pour le bien commun. Cela lui permet de renouveler la légitimé de sa violence en alimentant la peur dans l’opinion publique, ainsi que d’approfondir les mesures les plus liberticides : surveillance et fichage de masse, enfermement administratif et préventif, lois sécuritaires, hybridation police-armée, tortures blanches, etc. Voir l’article de Laurence Blisson, « Risques et périls de l’association de malfaiteurs terroriste » pour plus de détails.
Pas une lutte sociale n’est épargnée par la répression antiterroriste. Les idées et pratiques révolutionnaires ; qu’elles soient réformistes radicales ou insurrectionnelles, qu’elles usent de violence ou soient pacifistes ; se retrouvent en première ligne de ce front. Aujourd’hui en France, des centaines d’associations perdent leurs financements pour des « liens avec l’ultragauche ». L’outil antiterroriste a pour ambition de faire taire toute contestation sociale, toute remise en question de l’État et du capitalisme.
QUI TERRORISE QUI ?!
La répression a des conséquences immenses sur les personnes visé·es et leurs entourages politiques, des vies sont brisées et des solidarités mis·es à mal. Partout, des camarades de lutte subissent de plein fouet la répression antiterroriste. De la Russie au Chili, en Grèce, en Italie, en Espagne, aux USA, au Canada, au Pérou, au Tchad, en Birmanie, aux Philippines, en Turquie, au Kurdistan, en Biélorussie, (etc.). Quels que soient les moyens de lutte utilisés, nous savons que la Terreur ne réside pas dans notre camp social mais qu’au contraire, nous la combattons chaque jour.
Partout, les solidarités internationales sont criminalisées. Les camarades ayant soutenu la lutte kurde sont réprimé·es, les actions de solidarité internationale sont scrutées comme des réseaux terroristes, la France prononce de plus en plus massivement des interdictions de territoire à l’encontre de camarades antifascistes et écologistes.
Dans cette affaire du 8/12, pour convaincre de la dangerosité des camarades, la DGSI (et la justice) définissent descampagnes de solidarité internationale comme des « actions de basse intensité », c’est à dire comme des actes de guerre. De simples tags « Stop law and order Exarcheïa » sur le Consulat grec, une banderole en manif « From Exarcheïa to Lyon against state repression No Pasaran ! » sont brandies comme des preuves de la potentialité terroriste de l’ultragauche française. Ce discours leur sert à criminaliser la détention par les inculpé·es du 8/12 d’affiches et de brochures internationalistes.
Oui, nous sommes solidaires des luttes, qui partout dans le monde tentent de sauver ce qu’il nous reste de liberté, d’eau potable et de terres fertiles. Non, nous ne voyageons pas dans des cités balnéaires ou sur des bateaux de croisière écocidaires mais vers des lieux d’émancipation et de résistance.
Nous combattons la destruction généralisée du Vivant et l’esclavage de l’Humanité par le capitalisme. Nous combattons les massacres perpétrés par les États et leurs empires économiques. Nous combattons la militarisation et les frontières meurtrières. La révolution sociale n’est pas un projet terroriste !
Les terroristes sont ceux qui détiennent les armes de destruction massive et les armées les plus puissantes de l’histoire. Ce sont ceux qui détruisent notre Terre et exploitent ses richesses. Ce sont ceux qui asservissent les Peuples et massacrent les résistant·es. C’est cette France qui s’est hissée au second rang mondial des ventes d’armes. Ce sont ces dictateurs sanguinaires, tels Erdogan ou Mohammed ben Salmane, reçus avec honneurs à l’Élysée.
Tant que l’oppression existera,
le Pouvoir, sur son chemin, nous trouvera.
COMMENT PARTICIPER À LA SOLIDARITÉ ?
Face à la répression policière et l’outil antiterroriste, ne nous laissons pas atomiser !
Face aux États qui veulent diviser les mouvements de résistance, les amitiés et les camaraderies, les collectifs et toutes les formes d’organisations de la gauche en général, nous revendiquons la solidarité sous toutes ses formes !
Nous vous invitons à faire retentir dans des formes variées notre détermination et notre rage contre leur monde, et notre solidarité avec personnes qui passeront en procès à Paris du 3 au 27 octobre 2023.
Chaque individu, collectif et organisation peut prendre part à cet appel. À sa manière, avec les outils qui lui sont familiers, sa créativité et son imagination ! De la plus fragile à la plus spectaculaire, toutes les actions ont du sens. Et si cela permet de renforcer nos liens, nos réflexions, notre réactivité, alors saisissons cette occasion.
Vous pouvez partager vos solidarités sur : 812support@riseup.net (préférez l’usage de PGP).
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