9,10,11 Juillet – TOUJOURS PLUS LIBRE!

Le Comité Francilien de Soutien aux Inculpé.es du 8/12 organise l’évènement « TOUJOURS PLUS LIBRE ! Tous solidaires pour défendre nos libertés » le 9-10-11 juillet 2021.

SOUTIEN !!!!! ✊
Stop à la répression vécue et subie ces dernières années (surveillance, incarcérations, association de malfaiteurs, etc)

Entre la loi de sécurité globale et les récentes lois d’exception comme la loi Silt (état d’urgence terroriste) bientôt renforcée, nous sommes tou.s.tes concerné.es…

Le 8 décembre 2020, neuf personnes libertaires ont été la cible d’une opération politico-policière. Ils ont été perquisitionné.e.s et arrêté.e.s par la DGSI. Après plusieurs jours de garde à vue, deux sont placé.e.s sous contrôle judiciaire et cinq placé.e.s en détention provisoire dans différentes prisons d’Ile de France. Le 23 avril, après 4 mois et demi de détention, deux d’entre eux furent « libérés » Trois sont encore derrière les barreaux, dont un à l’isolement total.

Iels sont accusé.e.s de « participation à une association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme ayant pour objet la préparation d’un ou plusieurs crimes d’atteintes aux personnes » et de ce fait, sont encore incarcéré.e.s depuis 7 mois sur une simple présomption d’intention au conditionnel… Au vu des conditions sanitaires actuelles, l’incarcération est d’autant plus éprouvante… Sous le choc, un grand nombre de proches ont décidé d’impulser à la création de comités de soutien afin de dénoncer l’usage de l’antiterrorisme à des fins d’épuration politique et de propagande médiatique.

Nous avons décidé d’organiser ce weekend-évènement en soutien aux inculpé.es du 8/12, les caisses permettront d’aider au frais de cantinage en prison et aux proches (frais lié aux parloirs, avocats…)

Nous sommes de tout coeur avec les inculpé.e.s du 8 décembre et leur souhaitons bien du courage.

« C’est arrivé à côté de chez vous »
« Ça peut tou.s.tes nous tomber dessus »

Soyons nombreux.ses et solidaires face à la répression !

Aucun comportement ni propos sexiste, raciste, homophobe, transphobe, ou validiste ne sera toléré.


PROGRAMME :

VENDREDI 9 JUILLET
Au Lycée Autogéré de Paris – 18h-23h
393 av de Vaugirard-Paris 15ème

HOLY HOLSTER (Punk Rock Spaghetti, Paris)
STATELESS (Punk Hardcore, Mantes la Jolie)
JABUL GORBA (Tzigano Ska Punk, Mantes la jolie)
KRAV BOCA (DIY Punk Rap, Toulouse)

Entrée Prix libre
⚠️ 250 personnes, concert en intérieur, merci de respecter les distanciations sociales et le port du masque


SAMEDI 10 JUILLET
Au CRAPO 13h-21h30
14 avenue Salvador Allende à Vitry sur seine (rer D Maison Alfort, rer C Vitry sur seine)

Marché des créateurs (stands sérigraphie, céramique, atelier forge, metal, bijoux…)
Animations (conte pour enfants par L’ENJEU COLLECTIF, l’Impro Erard théâtre, tombola…)
Bouffe, cantine solidaire
Pizzas par Elza
Bar
GROOVY Moles (Blues Rock Groove)
ANOUK MATHIEU (chanson)
LES MUTANTS DE L’ESPACE (Jazz – Fonk Shit – Oriental – Groove)
Entrée Prix libre
Pas de CB, soyez prévoyants!


DIMANCHE 11 JUILLET
Au PYLOS 15h-19h
231 rue Gabriel Péri, Vitry sur Seine (rer C gare Vitry sur seine)

🎥 Projection du documentaire « Dima Punk », 62′ de Dominique Caubet, présence de la réalisatrice !! https://www.facebook.com/DimaPunkDoc/
Stands
Gâteaux, buvette
Entrée Prix libre

Merci de respecter les distanciations sociales et le port du masque sur l’ensemble du weekend

Retrouvez l’évènement et le comité francilien sur Facebouc.


Déclaration de la Délégation Internationale pour la Paix et la Liberté au Kurdistan

La Délégation internationale pour la paix et la liberté au Kurdistan a publié une déclaration concernant le Gouvernement régional du Kurdistan (KRG) qui empêche la délégation d’établir des entretiens avec des acteurs politiques du Sud-Kurdistan (Irak) dans le cadre de l’opération d’invasion turque en cours.

“Les Kurdes ont les montagnes, mais aujourd’hui ils ont aussi des amis. Tous les amis des Kurdes sont appelés à se lever, à diffuser le message et à contribuer au processus de paix, chacun faisant sa part en toute solidarité.”

Telle est la déclaration de la délégation internationale pour la paix et la liberté au Kurdistan :

Nous, en tant que délégation originaire de toute l’Europe, sommes venus au Kurdistan pour la paix et la liberté. Politiciens, universitaires, activistes des droits humains, écologistes et féministes, syndicalistes, journalistes de plus de 10 pays voulaient se faire une impression directe de la situation et se mobiliser pour mettre fin à la guerre et à la destruction. Avec 150 personnes, nous voulions établir un dialogue avec les membres du parlement, de tous les partis politiques et visiter des ONG afin de contribuer à la construction d’un dialogue entre les différents acteurs politiques kurdes.

L’invasion de l’armée turque qui enfreint les lois internationales est inacceptable. Cependant, nous sommes tristes de constater que la communauté internationale reste impassible face à celle-ci, et ne veille pas au respect du droit international et des droits humains.

Le Gouvernement régional du Kurdistan (KRG) a empêché la délégation d’établir un dialogue avec les acteurs politiques du Kurdistan du Sud. Les organisations que nous voulions visiter ont été intimidées afin qu’elles renoncent aux rendez-vous déjà programmés. Une grande partie de la délégation n’a pas pu arriver au Kurdistan. 14 personnes ont été expulsées jusqu’à présent, ou sont sur le point de l’être. Au moins 27 personnes ont été retenues à l’aéroport de Düsseldorf en Allemagne et interdites de départ.

Nous sommes scandalisés par les déportations illégales de nos amis étrangers, sur l’ordre du Gouvernement régional du Kurdistan, et par les interdictions de voyager au motif que ces personnes “semblaient être politisées”, sans fondement juridique clair. La liberté de la presse et l’engagement de la société civile sont des éléments essentiels de tout système démocratique et ne devraient sous aucun prétexte être réprimés.

Afin de promouvoir la paix, nous n’avons pas ménagé nos efforts et avons été accueillis au Kurdistan du Sud. Nous avons pu visiter des lieux culturels, religieux et historiques et avons été invités à converser avec Baba Sheikh, le plus haut représentant religieux de la communauté yézidie. Dans le camp de réfugiés yézidis de Sharya, qui a souffert d’un grand incendie il y a une semaine, nous avons parlé aux personnes qui sont particulièrement touchées par la guerre, les déplacements et la destruction. L’amitié et l’hospitalité dont nous avons fait l’expérience de la part des personnes vivant ici nous réchauffent le coeur, et nous encouragent encore plus à poursuivre notre objectif. Nous sommes ici en solidarité avec le peuple kurde et avec tous les groupes ethniques et religieux du Kurdistan.

Nous sommes des internationalistes, et ne représentons aucun parti kurde ou mouvement politique spécifique. Nous nous opposons à la colonisation du Kurdistan par les États tiers. Nous ne sommes pas ici pour nous opposer à un quelconque parti kurde. Bien au contraire, nous voulons soutenir un dialogue entre toutes les différentes opinions. Il ne s’agit pas d’un problème kurde, mais d’une agression de l’État turc et de l’armée turque contre la population locale et la nature des régions kurdes. Susciter un différend, voire un conflit armé, entre Kurdes constitue un piège et un danger pour la paix et l’avenir de l’ensemble du Moyen-Orient. Nous souhaitons vivement mettre en garde tous les Kurdes à ce sujet et appeler à l’établissement et à la poursuite du dialogue. Une solution politique doit être trouvée et il est nécessaire de rester unis contre les menaces extérieures. Par conséquent, nos demandes sont les suivantes :

  1. Toutes les personne qui ont voulu se joindre à la délégation et ont été empêchées d’embarquer, arrêtées ou expulsées dans l’un des aéroports doivent être libérées et autorisées à nous rejoindre.
  2. Tous les acteurs politiques kurdes doivent renouer le dialogue les uns avec les autres.
  3. Nous demandons à toutes les organisations internationales et aux institutions politiques de soutenir une solution pacifique. L’armée d’État turque doit se retirer immédiatement de toute la région.

    Les Kurdes ont les montagnes, mais aujourd’hui ils ont aussi des amis. Tous les amis des Kurdes sont appelés à se mobiliser, à diffuser le message et à contribuer à leur niveau au processus de paix.

Délégation internationale pour la paix et la liberté au Kurdistan
Erbil, Kurdistan du Sud, 13 Juin 2021

Publié sur ROJINFO le 13 juin 2021.

La criminalisation en Europe de la solidarité pro-kurde se perpétue. Des membres de la délégation allemande ont été arrêté.es dès leur arrivée, le 23 juin et interrogé.es par la police fédérale. D’après Secours Rouge.

L’anti-terro fantasme (encore) le plateau

Publié le 15 juin 2021 | Mise à jour le 18 juin, sur La Bogue.

6 perquisitions et interpellations ce mardi 15 Juin, dont la directrice de l’école primaire de Gentioux, à 3 semaines de la retraite.

Avec le renfort de la cellule anti-terroriste de Paris, ce sont 6 perquisitions et interpellations, pour GAV (jusqu’à 96H) qui ont eu lieu ce matin mardi 15 Juin, sur le plateau de Millevaches et autour.

Ces interpellations ont été vécues comme un choc par les habitant.e.s du villages, face aux moyens disproportionnés, la matinée se finissant par des gaz lacrymos.

Les enfants n’ont rien à reprocher à leur maîtresse.

Après plusieurs attaques de l’extrême droite, dont une giflette contre Micron, nous voyons ici une manœuvre politique, à 5 jours des élections régionales, pour brandir la peur de l’ultra-gauche en faveur de l’ultra centre gouvernemental.

Qui terrorise qui ?

Est-ce qu’une dégradation matérielle constitue une acte de terrorisme ? Est-ce que saboter une antenne polémique et des véhicules d’entreprise, est plus ou moins terroriste que de débarquer cagoulés dans un village pour embarquer l’institutrice ?

« Cinq mois après l’incendie du relais des Cars (Haute-Vienne), l’enquête vient de faire un grand pas en avant avec l’interpellation, mardi 15 juin, en Creuse et en Haute-Vienne, de six personnes qui pourraient aussi être mises en cause dans les incendies criminels qui ont détruit des véhicules appartenant à Enedis, en février 2020, à Limoges. »

Voir toutes les infos « officielles » dans ce magnifique brouillon : https://www.lepopulaire.fr/limoges-87000/actualites/incendies-du-relais-des-cars-et-des-vehicules-d-enedis-a-limoges-six-personnes-interpellees-en-haute-vienne-et-en-creuse_13968274/

RDV à 18h devant le comico central, 4 av Emile Labussière, 87100 LIMOGES, face à une gav qui peut durer 96H, pour soutenir les interpellé.e.s et décider de la suite.

Arrestations du 15 juin : création comité de soutien samedi 11h place d’Aine

Publié le 15 juin 2021 | Mise à jour le 19 juin sur La Bogue.

Ce mardi 15 juin, 6 personnes ont été interpellées, accusées de dégradation de bien au sein d’un enquête dans laquelle l’État a une nouvelle fois employé sans vergogne tous les moyens de l’antiterrorisme. Retrouvons-nous ce samedi à 11h, place d’Aine à Limoges, pour constituer un comité de soutien et montrer que nous ne sommes pas dupes des manoeuvres de la maffia au pouvoir. NOUVEAU RASSEMBLEMENT CRÉATION D’UN COMITÉ DE SOUTIEN SAMEDI 19 JUIN À 11H PLACE D’AINE Infos du 18/06 à 19h :
Les trois dernières personnes gardées à vue ont été présentées à la juge cet après-midi.
Elles ont toutes les trois été mises en examen pour « association de malfaiteurs » et remises en liberté avec de lourds contrôles judiciaires : interdictions de quitter le pays ou même leur département, interdictions de se voir, interdictions de manifester, pointages réguliers au commissariat…
On se retrouve toujours samedi matin pour monter le comité : préparer la contre-attaque et partager nos analyses sur ce nouveau coup de l’État policier !

Infos du 18/06 à 15h30 :
Un nouveau rassemblement s’est tenu ce matin devant l’hôtel de police puis devant la cité judiciaire, où les trois personnes restant en garde-à-vue ont été présentées à une juge. Un comité de soutien sera mis en place samedi 19 juin à 11h : rendez-vous place d’Aine à Limoges.
Un communiqué de presse a été rédigé, nous le reproduisons ici intégralement et en pièce jointe. À imprimer et diffuser sans modération !!!

Appel à rejoindre le comité de Soutien de l’affaire du 15 juin

Ce samedi 19 juin à 11heures place d’Aine, à Limoges. Nous, premiers témoins et soutiens des personnes mises en cause par les arrestations du mardi 15 juin en Creuse et Haute-Vienne,appelons au rassemblement des soutiens les plus nombreux, ce samedi 19 juin à 11 heures, place d’Aine, à Limoges.

Nous avons vu des policiers armés et cagoulés arrêter sept personnes ce mardi 15 juin à 6h, une scène brutale et choquante pour les voisins et amis présents sur place à cause de la débauche de moyens parfaitement disproportionnés qui a été déployée : la Sous Direction Anti Terroriste (qui s’est déjà tristement illustrée en Limousin lors de l’affaire Tarnac), le Peloton Spécial d’Intervention de la Gendarmerie, la police judiciaire et la gendarmerie du secteur, rien que cela : une dizaine de voitures pour interpeller une institutrice chez elle, avant sa journée de travail. Une rafle matinale, accompagnée de perquisitions, qui s’est déroulée au même moment à différents endroits du Limousin avant de conduire ses sept victimes dans les commissariats de Limoges, Saint Junien, Bellac, et d’autres encore, pour une garde à vue pouvant durer jusqu’à 96h.

Ils ont entre 45 et 70 ans : une directrice d’école, une potière, un plombier, une menuisière, un chargé de cours à l’université et une infirmière, à avoir fait les frais de cette opération ; ce sont surtout des citoyens, parmi les (trop) rares engagés professionnellement et bénévolement au service des gens et de la collectivité.

On les soupçonne de « destructions matérielles en bande organisée portant atteinte aux intérêts de la Nation » et d’« association de malfaiteurs » suite à deux événements : l’incendie, en début d’année, d’antennes TDF de diffusion de la TNT et de la téléphonie mobile, et celui un an auparavant de véhicules Enedis. Rien en tout cas qui ressemble de près ou de loin à des actes de terrorisme, alors que ce sont bien les moyens de l’antiterrorisme (SDAT, garde-à-vue prolongée) qui sont employés : la seule répercussion de l’événement en question a été une coupure de télévision de quelques jours. Absolument rien qui justifie qu’on déploie un dispositif aussi démesuré ; n’aurait-on pas pu les convoquer simplement dans le cadre de l’enquête ? C’était sans compter la montée de la violence d’État qui s’est opérée ces derniers temps à l’égard de tout citoyen par les moyens de plus en plus étendus donnés aux forces de police et l’élargissement des mesures d’exception de plus en plus intégrées au droit commun.

L’opération ressemble à un coup de filet assez large et mal ajusté pour faire du renseignement sur des gens dont les engagements humanistes déplaisent au pouvoir. Au moins trois perquisitions ont même été menées chez des personnes convoquées finalement en tant que témoins ! Il ne manquait plus que le spectre de l’ultra-gauche pour les amalgamer dans un discours grossier qui justifie la mise en scène policière, à quelques jours à peine des élections régionales et départementales qui verra surtout s’affronter l’ultra-droite et un ultra-centre de plus en plus extrémiste.

Nous constituons aujourd’hui un comité de soutien pour que ces personnes, prises malgré elles dans la trame de cette sordide pièce de théâtre politique ne soient pas isolées et puissent se défendre contre la violence qui leur est faite sans se retrouver broyées par cette grande machine à fabriquer des ennemis intérieurs que nous avons déjà trop vue à l’œuvre.

Nous constituons également ce comité pour dénoncer ensemble la radicalisation sans frein d’un pouvoir aux abois, qui use de terreur et de surveillance pour masquer sa peur d’avoir un jour des comptes à rendre à tous ceux qu’il maltraite au quotidien.

Tout cela alors même que quatre des personnes arrêtées ont déjà été relâchées sans charges !…

Nous donnons donc rendez-vous ce samedi à 11 heures, place d’Aine, à Limoges, pour une réunion publique et une conférence de presse ; nous appelons tous les soutiens à rejoindre ce comité.

A samedi !

Rejoignez-nous, contactez-nous, soutenez le comité par des dons et des interventions publiques. Notre numéro : 06.23.44.31.52

Infos du 17 juin :
Entre 30 et 50 personnes réunies ce jeudi soir devant le comico.
Des banderoles, des chants, la chorale des résistances sociales (CRS), de nombreux amis des personnes arrêtées.
Des flics tendus qui gardent avec boucliers l’entrée principale du comico.
Cette chanson qui dit en citant des moments historiques du combat social, de la révolution de 1789 à d’autres moments de soulèvements et de sabotages : « non non non / c’est pas bien d’casser / sauf quand on / quand on a gagné »…
Un point sur la situation de l’affaire :
– 3 d’entre elles ont été relâchées sans charges (mais pas l’institutrice)
– les 3 autres seront vraisemblablement présentées à une juge ce vendredi matin
– après ce rendez-vous elles seront soit relâchées, avec ou sans contrôle judiciaire, soit placées en « détention provisoire » et mises en examen
– si des personnes sont incarcérées elles auront besoin de soutien pour cantiner, c’est-à-dire disposer d’un minimum d’argent pendant leur détention
– un comité de soutien est en cours de construction, il se réunira vraisemblablement pour la première fois en tant que tel samedi matin à Limoges
– plusieurs communiqués de presse et réponses publiques sont sorties : voir en pièce jointe et avec les liens suivants :
https://www.facebook.com/SoutienArrestations15juin
https://lundi.am/Des-epiciers-de-Tarnac-a-l-institutrice-de-Gentioux

Après le rassemblement une quizaine de personnes a subi un coup de pression policière bien assumé. Quelques personnes qui quittaient le rassemblement ont observé une surveillance policières, des voitures banalisées qui semblaient les suivre. Plusieurs véhicules de police sont arrivé pour encercler rapidement un groupe de personnes qui rejoignaient leurs véhicules. La situation a duré plus de 15 minutes, avec une trentaine de policiers stoïques mais menaçants qui encerclaient les gens tels des zombies tout en leur intimant l’ordre de partir. Ils ont pris l’identité d’une personne et ont finalement eu l’ordre de se replier.
Continuons à dénoncer cette mascarade
Retrouvons-nous encore demain et samedi

Infos du 16/06 :

Près d’une centaine de personnes étaient présentes ce mercredi matin à partir de 9h devant le commissariat pour dénoncer ces arrestations. Un nouveau rendez-vous est proposé demain jeudi au même endroit. L’idée circule de créer des comité de soutiens et de contrer le récit médiatico-policier et remettre les pendules à l’heure. Un premier communiqué de presse de plusieurs organisations syndicales vient de sortir dans ce sens : * * *

L’article de mercredi :

Gentioux (23340), 6h du matin : de nombreux véhicules de police et gendarmerie bouclent le village du Mont. Une maison est perquisitionnée, une femme entendue. Tout le voisinage est confiné de force dans son logement, et toute entrée dans le village est barrée.
Certaines personnes (peut-être au courant de la démesure habituelle des cow-boys en cagoule, qui laisse parfois derrière elle des blessés ou des morts ?) s’inquiètent de cette situation, et font passer le mot qu’une arrestation est en cours. Vers 9h, alors que persquisition et interrogatoire se poursuivent, mais la route rouverte, une trentaine de personnes des environs s’est rassemblée pour exprimer sa méfiance envers cette opération, qui consiste tout de même à interpeller… l’institutrice et directrice de l’école du village.

On apprendra dans la journée que des opérations similaires ont été menées dans le nord-ouest de la Haute-Vienne au même moment, conduisant au total à l’arrestation de 7 personnes dont 6 sont ce soir toujours gardées à vue.

L’enquête est sous le régime de l’antiterrorisme. Les policier.e.s et gendarmes qui sont intervenu.e.s étaient notamment des membres de la SDAT (Sous-direction de l’antiterrorisme à Levallois-Perret) et du PSIG (Peloton spécial d’intervention de la gendarmerie), armés, gilets pare-ballés, cagoulés, équipés de gazeuses et de tout le genre d’attirail absurde qui sied à cette engeance. Deux juges d’instruction, dont un spécialiste de la terrorisation de la population (« antiterroriste »).

Les faits reprochés sont des dégradations de biens, à savoir l’antenne-relais des Cars près de Limoges et des véhicules appartenant à Enedis, en janvier 2020 et janvier 2021.

Le récit, on le connaît déjà : groupuscule radicalisé blabla des leaders et des exécutants blabla pas de fumée sans feu blabla il faut défendre le système blabla nous faisons tout notre possible balbal faites-nous confiaaaaaaance.

Tout ça à trois jours des élections (dont par ailleurs tout le monde se fout).

Les morts, pendant ce temps, c’est ceux d’un système hospitalier consciemment démantelé, d’un système social en état d’abandon manifeste, d’un système policier putschiste, d’un système patriarcal hystérique, liste non exhaustive.

Gentioux (23340), mardi 15 juin, 6h du soir : derrière la statue du gamin du monument aux morts qui lève le poing en direction de l’inscription « Maudite soit la guerre », plus d’une centaine de personnes sont réunies sous les tilleuls devant l’école. Quelques prises de parole se succèdent, les unes pour donner un exposé succinct de la situation, les autres pour faire part de leur solidarité, ou raconter leur expérience de « voisins » de l’opération du matin. La parole est difficile. Comme perturbée, hallucinée. Même alors que paraissent les premiers articles de presse, ceux de France Bleu ou du Populaire « la voix de son maître » du Centre, tout le monde reste incrédule, sidéré par la démesure. L’opération de terrorisation habituelle commence à ressembler à ce qu’elle est, la détestable carte dans la manche d’un État aux abois.

Y a pas moyen. On se donne rendez-vous demain à Limoges.

NOUVEAU RASSEMBLEMENT CRÉATION D’UN COMITÉ DE SOUTIEN SAMEDI 19 JUIN À 11H PLACE D’AINE NOUS NE NOUS LAISSERONS PAS TERRORISER

CRIER NOTRE COLÈRE

Alors que cela fait maintenant plus de 6 mois que 7 de nos camarades sont toujours poursuivi.es et mis.es en examen pour « association de malfaiteurs terroristes » suite aux arrestations du 8/12, c’est avec horreur que nous venons d’apprendre le renouvellement du maintien à l’isolement de l’un d’entre elleux ! Alors que la prison est déjà en elle-même une terrible mise au ban de la société, destructrice des liens sociaux et implique de graves conséquences pour les enfermé.es et leurs proches, Stéphane Scotto, le Directeur Interrégional des Services Pénitentiaires, n’hésite pas à en rajouter une couche ! Après consultation du juge, du directeur et du médecin de la prison, celui-ci a rendu sa décision vendredi dernier de prolonger pour 3 mois supplémentaires l’isolement de notre camarade.

« Avant même d’être jugé, je devrais cesser d’exister* »

Nous ne sommes pas dupes ! Outre la barbarie des mesures d’isolement, encore souvent utilisées en fRance alors qu’elles sont pourtant très contestées par plusieurs institutions, ONG et jusqu’à la Cour Européenne des Droits de l’Homme, qui affirme qu’un « isolement social total peut détruire la personnalité et constitue une forme de traitement inhumain qui ne saurait se justifier par les exigences de sécurité ou d’autres raisons », nous tenons à les dénoncer comme des moyens de pression utilisés de la manière la plus vicieuse à l’encontre de notre camarade.

Malgré les chef-d’inculpations, à ce jour, aucun « projet » d’action violente quel qu’il soit, n’a, semble-t-il, été démontré et aucun fait de violence n’est reproché aux mis.es en examen. Ce maintien à l’isolement n’a pas d’autre but que de poursuivre la stigmatisation à l’œuvre, essayer de valider par une bonne couche de mise en scène, le profil dessiné par la DGSI et déstabiliser le camarade alors qu’il doit encore affronter des auditions.

Cette mesure s’ajoute aux autres dispositions particulières toujours subies par les 2 autres inculpés encore en détention provisoire dans l’Affaire du 8/12, à travers le statut de DPS (Détenu Particulièrement Signalé) par exemple, qui implique une surveillance accrue et peut notamment se traduire par un rapport quotidien de la matonnerie sur ce que fait le détenu, un réveil toutes les 2h la nuit (pourtant jugé cruel, inhumain et dégradant par la CEDH, l’OIP et le CPT), ou encore, lors des déplacements internes à la prison, la surveillance par 2 matons+1 supérieur pour un seul détenu ainsi que l’usage de la ceinture abdominale et de la chaîne de conduite (dispositif pourtant prohibé par les règles pénitentiaires européennes).

L’ensemble de ces mesures vise à effacer l’humanité des enfermé.es pour tenter de les présenter comme des entités monstrueuses et dangereuses.

Nous ne les laisserons pas faire ! Les seules violences bien tangibles dans cette affaire, ce sont celles de la DGSI et de la prison envers les inculpé.es, celles d’un monde policé et discriminant où l’a-justice prend toujours le pas sur la justice. Face aux rouleaux compresseurs de la prison, nos moyens sont fragiles mais nous pouvons crier. Faire savoir, hurler au monde. Comment accepter qu’un sadisme de l’administration pénitentiaire et judiciaire puisse venir broyer des vies déjà transformées en cauchemar ? C’est de torture blanche dont on parle ici, alors si monstruosité il y a, où est elle?

Un recours au Tribunal administratif va être demandé par ses avocat.es contre ce renouvellement d’isolement.

Nous, nous continuerons de nous battre pour la fermeture des quartiers d’isolement et des mitards, pour la libération des enfermés du 8/12, pour l’abandon de la qualification “terroriste” et pour la relaxe finale !!!

LIBERTÉ POUR TOUS ET TOUTES!!

Pour soutenir, nous vous invitons à télécharger nos visuels (faites-en ce que vous voulez!) et continuer d’écrire aux inculpé.es !

*Lisez la Lettre du camarade Libre Flot à propos de son isolement à la prison de Bois d’Arcy, publiée le 7 mai dernier dans L’envolée.

La disparition forcée est une pratique du terrorisme d’État : la police colombienne a fait disparaitre des centaines de personnes en un mois

Nous publions cet artice de la blogueuse colombienne Cecilia Zamudio (disponible ici*) qui revient sur la terreur d’Etat visant à éradiquer la grève nationale contre l’exploitation et le pillage capitaliste. Le gouvernement n’a pas manqué de justifier ces horreurs par la présence, parfois supposée, de « terroristes » (membres de l’ELN) au sein du mouvement. Comme toujours, l’antiterrorisme sert d’argument morbide à un déchaînement de violence étatique.

[*Attention: vidéos et photos choquantes]

Cecilia Zamudio:

« L’artiste colombien Cizañero a réalisé ce dessin suite à l’apparition, dans un sac, de la tête coupée d’un jeune homme que la police colombienne avait fait disparaitre il y a quelques jours. Plusieurs corps de manifestants qui ont été arrêtés -et que la police colombienne a fait disparaitre- ont commencé à apparaître, flottant sur les rivières de Colombie et dans des fosses clandestines. La Colombie subit une brutale répression d’État. Le peuple colombien est en grève générale depuis plus d’un mois au niveau national, pour protester contre l’exploitation et le pillage capitalistes. Une grève que la classe bourgeoise et le capitalisme transnational prétendent stopper par la répression exercée par l’État colombien. La police procède à des milliers d’arrestations pour tenter d’étouffer la contestation sociale. Les forces répressives capturent les manifestants et vont même dans les maisons pour kidnapper les jeunes : ou pour les poursuivre en justice sous les montages judiciaires réitérés que l’État colombien utilise pour réprimer la contestation, ou pour les faire disparaître.

Les organismes de défense des droits de l’homme déclarent qu’il est très important que les personnes arrêtées tentent de crier leurs noms et prénoms et que le voisinage s’efforce de filmer les faits, pour tenter d’éviter que les personnes kidnappées par la police ne soient victimes du crime d’État de disparition forcée. Les personnes que la police a fait disparaitre depuis plus d’un mois de grève générale sont signalées par centaines (Le bureau du Défenseur a signalé 548 personnes disparues au niveau national au 7 mai, l’Unité de recherche a signalé 379 personnes disparues pour la période allant du 28 avril au 7 mai. Rien qu’à Cali, Les organismes de défense des droits de l’homme signalent 206 personnes disparues entre le 28 avril et le 20 mai). Parmi les certaines de personnes kidnappées par la police, la plupart restent « disparues » et quelques corps sans vie ont été retrouvés. Les corps de deux jeunes garçons enlevés par la police le 28 avril sont apparus au début du mois de mai flottant sur la rivière Cauca ; en mai est également apparu le corps sans vie d’un leader paysan et le corps de l’institutrice et syndicaliste Beatriz Moreno Mosquera, avec des signes de torture. D’autres corps de manifestants torturés sont également apparus, flottant sur les rivières, certains dans des fosses et d’autres démembrés dans des sacs, comme le montrent les vidéos et les photographies que la population, enregistre, horrifiée.

La disparition forcée est une pratique du terrorisme d’État que les forces répressives de l’État colombien emploient intensivement contre la population depuis des décennies, et qu’elles emploient avec un acharnement particulier pendant cette grève générale : Cette pratique sème la terreur et dévaste les familles et les communautés.

Le peuple colombien exige que l’État colombien rende les centaines de personnes disparues : ceux qu’il détient encore vivants dans les commissariats, bataillons militaires, entrepôts ou maisons clandestines de la police, qu’il les rende, et que cesse la barbarie policière de la disparition forcée. Les personnes que la police a enterrées dans des fosses communes et jetées dans les rivières continueront d’être recherchées et réclamées inlassablement par leurs familles, leurs communautés, et par tout un pays qui ne va pas permettre « la disparition des disparus ». Ils nous les ont arrachés parce que c’étaient des personnes dignes qui se sont battues pour toutes et pour tous, nous ne permettrons pas que leurs noms soient oubliés, et encore moins que leur lutte s’éteigne. Le terrorisme d’État ne réussira pas à faire taire la lutte sociale d’un peuple lassé de l’exploitation, de la précarité et du pillage capitaliste. La Colombie pleure, la Colombie souffre, mais ne se rend pas.

Les forces répressives de l’État colombien, déchaînées pour étouffer la contestation sociale par le sang et l’extermination, interviennent même sans porter d’insigne, tirant sur la population avec des 9 millimètres et des fusils de guerre, lançant des lacrymogènes périmés (ce qui les transforme en poison mortel) même directement contre les petites maisons des quartiers ouvriers, blessant et assassinant. La police continue chaque jour et chaque nuit à kidnapper des garçons pour les faire disparaître. Elle est allée jusqu’à transformer un centre commercial, à Calipso, en centre policier de tortures (l’entrepôt Éxito, propriété du groupe capitaliste français Casino et de la bourgeoisie colombienne). Le terrorisme d’État en Colombie assassine la population pour avoir protesté contre la violence structurelle qui jette des millions de personnes dans l’appauvrissement le plus cruel, pour qu’une poignée de multinationales et d’exploiteurs locaux accroissent leurs fortunes. L’or que la bourgeoisie internationale et colombienne mange dans ses assiettes « exquises » porte incrustés la douleur et le sang de tout un peuple.

Malgré la répression brutale déclenchée par l’État colombien à travers ses instruments policiers, militaires, para-policiers et paramilitaires, à plus d’un mois de grève générale au niveau national en Colombie, les mobilisations se poursuivent massivement. La classe ouvrière, qui en a assez de l’exploitation, refuse le paquet de privatisations du gouvernement de Duque, qui prétend accroitre la privatisation des retraites, de l’éducation, de la santé, refuse également une « réforme du travail » qui va entraîner une nouvelle réduction des droits du travail, refuse une « réforme fiscale » qui vise à augmenter les impôts sur la classe ouvrière, tout en accordant des exonérations d’impôts aux multinationales et à la bourgeoisie. Le peuple exige que cesse la précarisation de ses conditions de vie, que cesse la persécution politique de la part de l’État, que cessent les pulvérisations au Glyphosate, le Fracking, les concessions aux multinationales minières qui dévastent montagnes et rivières, etc. Les raisons de la mobilisation sont très profondes et percutantes : c’est ce qui explique la durée de la grève générale et la résistance populaire malgré la répression colossale.

Le régime colombien veut faire taire le peuple en l’assassinant et en le faisant disparaître, en le calomniant et en lançant des mensonges en rafale à travers les grands médias de désinformation massive; il compte sur le silence complice et le travail manipulateur des médias appartenant à la bourgeoisie locale et transnationale. Même les réseaux sociaux rendent difficiles les publications et censurent les vidéos qui témoignent de la répression génocidaire et des raisons profondes de la grève, et en plus l’État colombien bloque la liaison internet régulièrement.

Les organisations internationales ne se sont prononcées que de manière très limitée sur la répression meurtrière de l’État colombien : parce c’est un État ami de l’impérialisme étasunien et européen, qui possibilite le plus grand pillage des ressources de la Colombie, précisément par le biais de l’extermination. Ils prétendent étouffer le cri d’un peuple. Mais ils n’y parviennent pas : le régime génocidaire, au service du plus grand pillage capitaliste de la Colombie, ne peut rien contre le peuple uni. Il ne parvient pas à étouffer la grève, ni par le terrorisme d’État, ni par le matraquage de mensonges.

Le peuple colombien vient d’accomplir un mois de grève générale nationale, avec beaucoup de solidarité entre la classe ouvrière, avec beaucoup d’organisation et de courage. L’organisation et solidarité de la classe ouvrière s’exprime dans les des barrages de routes comme la Panaméricaine, les blocages de grands ports comme le port de Buenaventura, les blocages des voies d’extraction par lesquelles les multinationales acheminent les immenses richesses de la Colombie vers leurs cargos de pillage (comme dans la plus grande mine de charbon à ciel ouvert du monde, El Cerrejón), la grève de camionneurs, les manifestations de masse, les créations et ateliers artistiques, les ateliers productifs populaires, les marchés paysans solidaires, les rencontres, les assemblées, La Minga indigène, afro et paysanne, les marmites communautaires, les « Mamás Capucha » (mamans cagoule), les combats de rue pour défendre le droit de manifester contre les assauts de la police, les brigades médicales, les brigades pédagogiques, la première, deuxième et troisième lignes, etc.  La grève continue parce que la classe ouvrière exige des conditions de vie décentes.

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Les chiffres de la répression brutale déclenchée par l’État colombien contre le peuple en grève générale :


• Plus de 70 manifestants ont été assassinés par la police, l’ESMAD, les militaires et les paramilitaires en coordination avec la police en un mois. 52 manifestants assassinés par la police entre le 28 avril et le 20 mai, selon l’organisation Defender la Libertad. Et plusieurs personnes assassinées par des agents infiltrés de la police opérant sans uniforme, ou des policiers en uniforme opérant en collaboration avec des paramilitaires.

• Des centaines de personnes ont été victimes de disparition forcée, un crime d’État contre l’humanité. Les personnes que la police a fait disparaitre en un mois de grève générale sont signalées par centaines. Le bureau du Défenseur a signalé 548 personnes disparues au niveau national jusqu’au 7 mai. L’Unité de recherche, après avoir reçu les plaintes et compilations de 26 organisations sociales, a remis ses statistiques pour la période du 28 avril au 7 mai : 379 manifestants seraient portés disparus jusqu’à cette date. Rien qu’à Cali, des organisations de défense des droits humains tels que Les « Rechercher Pour les Trouver » signalent 206 personnes disparues entre le 28 avril et le 20 mai.

• Des milliers de personnes ont été blessées par les actions de la police et d’autres forces répressives. Des dizaines de personnes ont eu leurs yeux mutilées par la police (Temblores a signalé 39 victimes de lésions oculaires au 20 mai).

Des dizaines de défenseurs des droits de l’homme agressés.

• Au moins 21 femmes victimes de violences sexuelles commises par la police. On a seulement connaissance des cas qui ont pu être signalés (rapport de l’organisation de défense des droits de l’homme Temblores, au 20 mai).

• Des milliers de personnes sont détenues, en grande partie par des procédures arbitraires, et soumises à la torture et à des traitements cruels et inhumains.

• 2905 cas de violences policières entre le 28 avril et le 20 mai (Temblores).

• De même, la poursuite de l’Extermination perpétrée par les forces répressives (officiers et para-officiers) contre les organisations sociales, s’est poursuivie pendant la grève : entre le 28 avril et le 18 mai, 9 leaders sociaux ont été assassinés et 2 anciens guérilleros des Farc qui avaient participé à l' »Accord de paix »). De plus, 9 personnes ont été massacrées par les forces répréssives, le 31 mai à Algeciras, Huila, dans une ferme appartenant à la famille d’un ex-guérillero des farc. Un génocide planifié depuis les plus hautes sphères, suit son cours. »